poétique
-
Les Sans… Et autres contagions
Vous avez une amie lointaine de qui vous êtes si proche. Comme deux enfants qu’elles sont toujours presque quarante ans plus tard, elles ouvrent leurs présents respectifs. Cette année mon amie me fait découvrir Anne herbauts, illustratrice, peintre, poétesse et auteur littérature jeunesse. J’aime ce genre de rencontre inspirante. Son livre ‘ sans début ni fin, petite parabole’ est un objet poétique qui trouve pleinement sa place en ma maison. À mon tour de partager, l’inspiration contagieuse pour contaminer le monde d’une saine créativité, c’est aussi l’objet de ce blog. Et aujourd’hui, en cette fin d’année 2021 où j’ai si peu écrit, (j’ai d’ailleurs à ce titre un nouveau défi…
-
Poétiser sa vie
Automne. Petit bilan des 9 mois écoulés. Récolte poétisée. D’Envols joyeux en bonne Compagnie, je stage-clown en poésie, je stage-clown oeuvre d’Art puis glisse d’un étage où je stage again and coach par les Arts d’étages en étapes, je catche et je coache, je lézarde au soleil de l’Otium, je poétise ma vie et prend mon envol. Je ne travaille plus, je suis en travail, je travaille mon art de vivre, seul job valable et qui importe, emporte l’art à loisir comme école de vie et de liberté à laisser être ce qui est… Discipline oisive Laisser être et contempler, c’est là le cadeau jusqu’au K.O. final, l’uppercut de trop, le…
-
Si je… Si le vent… Si la nuit
Si je faisais 21 grammes de moins, il serait fort probable que mon âme se soit fait la malle, qu’elle ait suivi la théorie évoquée dans ce film d’Iñarratu. 21 grammes de moins, c’est la perspective d’un voyage hors corps, si possible doux et non hardcore, une petite virée dans l’au-delà voir si t’es toujours là. Et puis si ça m’ plaît pas…bah tant pis, je les reprends volontiers mes 21 grammes ! ah ? parti c’est parti ? zut. Si le vent tordait les pierres, je me sentirais comme happée par un tableau de Soutine ou de Dali, un peu Ivre, un peu éberluée. Si la nuit durait toujours, ce serait peut-être…
-
Le bouquet surréaliste
une collaboration Atelier du figuier et Ventre de la baleine – Drôme 2020 En exclusivité et en cette journée amoureuse post Saint Valentin, je vous offre le bouquet le plus atypique qu’il soit, vous n’en avez jamais reçu de pareil. Humez-le, savourez-le, que ce bouquet, pure création collective, puisse s’épanouir en vos chaumières et embaumer votre créativité! Il y a quelques mois en effet, j’ai proposé d’ouvrir un atelier d’écriture collectif en collaboration avec un lieu d’amoureux des livres Le ventre de la baleine: https://www.facebook.com/labaleinedieulefit/. Un bouton d’or éclatant comme un chanteur de rock Un coquelicot ouvert en définitive comme un arc-en-ciel endiablé Une orchidée embrumée comme un astre pétillant…
-
Ecrire, c’est…
« Ecrire c’est dessiner une porte sur un mur infranchissable et puis l’ouvrir » Christian Bobin, in L’homme-joie Une porte. Sur un mur. C’est un mur épais, froid, sombre, poussiéreux, qui n’invite pas au franchissement, franchement ! pas envie de s’y coller, de s’en approcher… et pourtant ma plume exploratrice s’y aventure, s’y colle, s’y glisse. Elle y dessine une porte des songes, en nuages capitonnés. Il se pourrait bien que la plume téméraire trempe le bout de son nez au travers de sa serrure en perles de pluie. Si fait, elle ose ! le capitonnage se met à fondre, le mur de la porte se fendille. Rais de lumière. Lumière filtre le mur.…