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Scarlett, un « brouteur à grande gueule »
Je vous partage ici un extrait de ce qui peut "sortir" en atelier d'écriture, et mettre en valeur les talents qu'on y croise. Nous avons tellement ri lorsque ce texte-là est né d'un des jeux-contraintes que j'ai proposé ce jour-là ! (atelier du 15/02/24 à La Cartonnerie de Cléon d'Andran - 26).
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Jouons un peu avec la Grâce de…!
Atelier d’écriture en collectif à La Cartonnerie # 2 – octobre 2023 Exploration du thème de la grâce à l’occasion du concours Poesia et grâce de la création collective 😉 Voici le cadavre exquis créé ce jour sur la base de la formule-contrainte : « La grâce de… + partie corps + adj + comme + animal ou fleur + adjectif qualificatif » Écoute, goûte, voit, sens et sois touché par… La grâce d’yeux résolus comme un zèbre réjoui La grâce de fesses vulnérables comme d’authentiques pélicans La grâce d’un menton sage comme une rose émerveillée La grâce d’un cerveau jovial comme un rossignol voluptueux La grâce d’une oreille comblée comme un chat…
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#4 L’homme qui aimait les femmes ;)
C’est avant tout le titre d’un film de Truffaut, de l’année de ma naissance (1977). https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29707.html un film auquel tu repenses quand ta voisine te fait passer un texte, comme ça … et que tu découvres Les Vivantes, texte de François Corvol. Je me sens touchée en tant que femme vivante, poétesse, et dont l’enfance reste au coeur, et du coup mes folies et autres bizarreries m’apparaissent tout à coup précieuses finalement 🙂 « J’ai toujours aimé les femmes bizarres, les folles, les solitaires, les moches aux yeux des autres, les addictes. Les énervées, les passionnées, imprévisibles. J’ai toujours aimé les femmes au tempérament détestable, les obsessionnelles, les dépressives. Les cinglées.…
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#3 Un, deux, trois… Erri de Luca et son Tour de l’oie …
» Sur un mur, il y a des trous faits par des projectiles parfaitement tirés au centre de petits cercles. Un tireur d’élite, de passage, est surpris et demande qui est capable d’une telle précision. On lui dit que c’est un enfant borgne qui les fait. Le tireur va le féliciter et lui demande qui lui a appris à si bien viser. Personne, répond l’enfant. D’abord je tire sur le mur et puis je dessine les cercles. Je fais comme ça moi aussi. Les images sont des cercles à appliquer autour des trous. Je suis cet enfant qui ne sait pas tirer » Erri De Luca, p.157
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#2 Méditer la beauté
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#1 Femme pensante, pour panser le monde
Elle m’avait interpellée autrefois, avec La fin du courage, cet été-là (août 2019), elle m’a profondément cueillie avec cet opuscule Le soin est un humanisme. J’aime la pensée de Cynthia Fleury, Professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers, titulaire de la chaire Humanités et santé, est également professeur associée à l’École des Mines. Elle est philosophe et psychanalyste. Elle travaille au niveau universitaire sur les dimensions d’éthiques et humanités en santé, une pionnière qui est aujourd’hui à la tête de la première chaire de philosophie à l’hôpital. Pour aller plus loin, voir Enseigner les humanités en fac de médecine : télécharger J’avoue que Le soin est un humanisme est…
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Apprendre à dire adieu
C’est une vilaine chose qui est venue se loger dans sa bouche, dans sa mâchoire. Cela vient mâchouiller mon cœur. Cette chose déforme son minois de minette, lui ouvre la gueule, lui tord la langue. Dans une patience infinie de félin, elle subit l’affront, se délecte comme elle peut de sardine écrasée, d’une caresse aimée, d’un rayon de soleil sur le pas de la porte. Le seuil de la porte. Un seuil, un linceul bientôt. Nous serons alors bien seuls. Mais aujourd’hui, elle est posée, là. Présente. La douleur, vécue dans sa dignité féline, silencieuse. Mon cœur s’est enrhumé, est embrumé de chagrin, une brume lourde et épaisse. Cela va…
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2022 Année blanche
Année blanche de publication, blog d’écriture à l’abandon. C’est le blanc très actif d’une vie confrontée au deuil et à l’urgence de vivre pleinement. Le blanc d’une page blanche où le précipité de l’encre n’a eu le temps de s’ancrer à la page des heures, jours et mois qui ont succédé le départ définitif d’elle. Des mots déposés ça et là, en vitesse, dans une survie d’après tremblement de terre où l’énergie se concentre sur le vivant, amputé, mais là, nécessitant présence et soins. La vocation d’accompagner d’autres que soi qui colle aux basques, à en oublier de reprendre son propre souffle. Année blanche d’une neige fertile recouvrant le terreau…
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Les Sans… Et autres contagions
Vous avez une amie lointaine de qui vous êtes si proche. Comme deux enfants qu’elles sont toujours presque quarante ans plus tard, elles ouvrent leurs présents respectifs. Cette année mon amie me fait découvrir Anne herbauts, illustratrice, peintre, poétesse et auteur littérature jeunesse. J’aime ce genre de rencontre inspirante. Son livre ‘ sans début ni fin, petite parabole’ est un objet poétique qui trouve pleinement sa place en ma maison. À mon tour de partager, l’inspiration contagieuse pour contaminer le monde d’une saine créativité, c’est aussi l’objet de ce blog. Et aujourd’hui, en cette fin d’année 2021 où j’ai si peu écrit, (j’ai d’ailleurs à ce titre un nouveau défi…
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L’énergie délicate des cerisiers en fleurs
Le printemps est arrivé à l’appel des oiseaux Douces floraisons, vents frais et premiers soleils me sortent de la torpeur hivernale Dans cette énergie tout à l’épreuve de la percée vers le renouveau, premiers pesto et soupes d’orties, macérât de fleurs de pissenlits, premiers élans de broderie sashiko. Trace de printemps, du temps qui passe et file dans mon aiguille à broder